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Logo-Sida-Lutte.gifAu Cameroun, environ 50.000 personnes vivent actuellement avec le VIH/SIDA, a-t-on appris du Comité national de lutte contre la pandémie (CNLS). Ce chiffre représente 5,5% de la population. Les personnes les plus touchées étant les femmes et les personnes comprises dans la tranche d’âge de 30 à 34 ans. Cette tendance est presque la même depuis 2004, aucune nouvelle enquête de terrain n’ayant été menée depuis lors. Malgré les progrès importants observés en matière de riposte à la pandémie, l’on observe toujours de nouvelles infections, particulièrement en Afrique sub-saharienne, où se recrute les deux tiers des personnes sous traitement anti rétroviraux (ARV) dans le monde. Ces ARV de première et deuxième ligne ainsi que le traitement des infections opportunistes liées à la pandémie, sont gratuits au Cameroun depuis le 1er mai 2007, grâce à un appui financier du Fonds mondial de lutte contre le SIDA, le paludisme et la tuberculose, mais aussi de la Fondation Clinton

 

Il y a malheureusement quelques mois, des voix s’élevaient pour décrier la rupture de stock de ces ARV dans certains établissements hospitaliers du pays. L’avenir de l’accés à ces traitements au Cameroun et même en Afrique se trouve donc menacé et d’éventuelles conséquences désastreuses pèsent sur les systèmes de santé, les sociétés et les économies desdits pays. C’est dans le but de « Contribuer à l’effectivité de l’accés aux soins et aux traitements du VIH et du SIDA », qu’un atelier régional de renforcement de capacités et le plaidoyer pour l’accès aux traitements du Vih s’est ouvert hier mardi 16 mars 2010 à Yaoundé. Organisé par le Central Africa treatment action group (CATAG), branche Afrique centrale de l’International treatment preparedness coalition (ITPC) ledit atelier a connu la participation d’une trentaine d’acteurs communautaires de la région Afrique centrale composée du Burundi, du Cameroun, du Gabon, de la Guinée Equatoriale, de la République Centrafricaine, de la République démocratique du Congo, du Rwanda, de Sao Tome et Principe et du Tchad.

 

Pour le coordonnateur régional du CATAG, James Clovis Kayo, il s’agit au cours de cet atelier de « renforcer les capacités des acteurs communautaires des 10 pays de la région Afrique centrale sur les traitements du Vih, d’interpeller les gouvernements de cette région sur l’accés universel aux traitements et soins aux personnes vivant avec le VIH (PVVIH) qui en ont besoin. Il s’agit également de mener une réflexion sur le rôle que peuvent jouer de ces acteurs communautaires dans le domaine du plaidoyer pour un accés toujours plus élargi aux traitements et à une prise en charge de qualité aux PVVIH et le traitement des infections opportunistes, l’aide à l’observance, la prise en charge psychosociale des PvVih, les équipements… » C’est donc à dessein que les thèmes qui seront abordés au cours de ces quatre jours de conclave tournent autour de l’observance des traitements anti rétroviraux, la prévention du VIH et le traitement anti rétro viral. L’atelier dont on espère les enseignements probants, s’achève le vendredi 19 mars 2010.


Christian Tchapmi

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